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Du vent solaire à l'aurore

Les vents solaires sont formés à partir de l'énergie dégagée lors des réactions de fusion qui se déroulent au cÅ“ur du soleil. Le soleil perd environ 1 million de tonne de matière chaque seconde sous forme de plasma qui compose ces vents solaires. Ils se déplacent ensuite librement dans l'espace, à une vitesse entre 400 et 800 km/h (à une moyenne de 450km/h). Ils atteignent la Terre en 2 à 4 jours.

 

Ces vents solaires se dirigent donc à une vitesse très élevée vers la Terre. Ces derniers sont constitués de particules chargées, et celles-ci, en rencontrant notre magnétosphère, sont déviées. Le plasma possède ses propres champs magnétiques, et lorsque ceux-ci s'écrasent contre le champ magnétique terrestre, ils le déforment. Ainsi, il est ''aplatit'' côté jour de la planète (c'est le côté orienté vers le Soleil et qui est donc exposé aux vents solaires) de notre planète. A l'opposé, il est ''élargi'' côté nuit de notre planète !

Si cette barrière naturelle ne repoussait pas les vents solaires, la Terre aurait été asséchée (sa surface ressemblerait à celle de Mars) et la vie y serait impossible. Ce vent solaire est également dangereux pour les astronautes -certains affirment que les particules qui le composent laissent des marques sur leur rétine- !

 

La collision avec le champ magnétique terrestre va ralentir le vent solaire et bloqué la plus grande partie du plasma. Néanmoins, certaines particules chargées qui le composent vont réussir à passer outre la magnétopause (couche extérieure du champ magnétique terrestre) et se stopper au niveau de la dernière couche de ce champ magnétique, la plus proche de l'atmosphère : la ceinture de Van Allen (ayant la forme d'un anneau circulaire près de l'équateur). Ces particules vont tournoyer autour des lignes de champ de la ceinture de Van Allen et monter ou descendre jusqu'aux pôles, là où le champ magnétique est le plus faible. Elles vont ensuite s'introduire dans notre atmosphère et exciter ses atomes. Ceux-ci, afin de revenir à leur état fondamental, vont refouler l'énergie emmagasinée sous la forme d'un photon (particule de lumière) : c'est ce qui va donner naissance aux aurores polaires.

 

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